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 DYNAMISME ENVIRONNEMENTAL 

Tel que son nom l’indique, la Coulée Verte* Renée Dumont est avant tout un axe de verdure. Faune et flore s’y assemblent pour créer un espace tranquille loin de l’agitation de la ville. Avant sa rénovation, le quartier, mal desservit dans ce domaine, manquait cruellement d’espaces verts. L’architecte Philippe Mathieux et le paysagiste Jacques Vergely  ont remédié à cela en alliant l’ancienne végétation sauvage qui avait envahit la voie ferrée,  à un aménagement paysager plus moderne. Toutes les contraintes telles que ;  le climat parisien, les problèmes de dénivelé,  l’ombre des immeubles alentours, la largeur des trottoirs… ont été pris en compte pour offrir aux promeneurs, un ilot de verdure en plein Paris. Cette promenade tantôt aérienne, tantôt en contre-bas,  permet de faire découvrir une vision insolite du douzième arrondissement, où arbres et fleurs créent une atmosphère particulière. En effet arbres à développement modéré (tilleuls, cerisiers fleur, houx…), arbustes à feuillages persistants (lauriers, millepertuis, lavandes, berberis, cotoneaster, eleagnus…), plantes grimpantes (rosiers, clématites, chévrefeuille...), et enfin tapis de fleurs, vivent au rythme des saisons, et des belles floraisons. Benoit Pernin, petit-fils de Paul Pernin, ancien maire du  12ème arrondissement, confie même lors de son interview pour « Monparisjoli.com » que la Coulée Verte est devenu « un poumon vert en plein cœur de Paris ». C’est une nouvelle dynamique environnementale qui a été crée et celle-ci en parfaite adéquation avec l’air du temps. 

Aujourd’hui  la Coulée Verte présente une large palette végétale qui diffère en fonction des trois tronçons. Chacun abordant des spécificités dues à leurs contraintes et à leur utilisation.

Le premier tronçon regorge de végétation en tout genre. Positionné entre la Bastille et la Gare de Lyon, il est situé au dessus du Viaduc des Arts. Cette partie en hauteur est une des plus appréciée et des plus fréquentée de la Coulée Verte. Ce tronçon est celui qui comporte le plus d’aménagements (une grande fontaine, des bancs, des kiosques, une passerelle en bois…) bien qu’il soit sûrement celui qui présente  le plus d’inconvénients. Les 9 m de large se sont en effet, révélés être une contrainte de taille pour les architectes. En effet, ceux-ci voulaient combiner aménagements urbains et flore de sorte que l’œil du promeneur soit attiré par l’architecture atypique des bâtiments. C’est suite à cette idée qu’on été plantés de part et autre de l ‘allée, 14000 arbustes, dont des cerisiers, des bambous, plantes en pot … Aujourd’hui, cette végétation travaillée et entretenue par de nombreux jardiniers, permet aux citadins et aux touristes de découvrir Paris d’un point de vue différent, sans se marcher sur les pieds.

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La végétation du deuxième tronçon se limite au parc de Reuilly et au Jardin de Reuilly-Paul-Pernin. En effet, face à la Mairie du douzième arrondissement,  cet espace est une aire de repos ou petit et grands peuvent se retrouver pour se détendre. Tronçon le plus inséré dans  la ville,  sa végétation y est plus sophistiquée et maîtrisée. Arbres en pot et pelouses (la fameuse pelouse de Reuilly qui mesure 1500m2)  sont les principaux aménagements de cet espace, qui permettent de créer une nature urbaine.

 

 

 Sol en asphalte clair

14 000 arbustes,

5 000 à feuillages persistants,

6 000 de rosiers 

30 000 fleurs 

 

Le troisième, le plus facile d’accès, est en dessous du niveau de la rue. Cette partie de la coulée verte est la plus sauvage. Ici, la végétation reprend ses droits créant comme une illusion de sous bois, parfaite pour les familles et les sportifs. Cette nature semi-sauvage, permet la cohabitation entre insectes et plantes vivaces qui y trouvent aisément leur place. Cohabitation qui se fait aussi avec les anciennes espèces qui bordaient la ligne de chemin de fer (mousse, lichens, coquelicot…). Cette « nature spontanée » abrite aussi, de part et d’autre de l’allée, des réservoirs de compost. Le terreau est utilisé comme engrais ou comme protection en cas de froid pour les plantes de la Coulée Verte. Les tunnels sont eux aussi des piliers de la biodiversité, puisqu’ils abritent l’hiver des chauves-souris (La pipistrelle, la noctule commune et la serrotine commune sont les trois espèces recensées dans ce secteur) et des  oiseaux en tout genre. Le troisième tronçon englobe aussi le Parc Charles-Péguy, qui rejoignant la petite ceinture, a un petit potager participant que les parisiens aménagent à leur guise. Bref, ce troisième tronçon permet de rassembler tout type de population qui déambule aisément dans une végétation sauvage. 

Il intègre en même temps dans un projet plus général la mise en valeur du paysage urbain de parie et notament l’ambition de crée la coulée verte de la place de la bastille jusqu’au bois de vincennes. Il participe à la politique entreprise depuis 1978 qui a notamment conduit à la création d’espaces verts de quartier dans les nombreuses Z .A .C (gare de Vaugirard, gare de Charenton , belleville, amandier ect…).  

Quatre parcs, de part et autre de la Coulée Verte viennent eux aussi agrémenter la biodiversité de la CV. Au total ils représentent 3,3 hectares. 

La Coulée Verte offre une large palette végétale : arbres à développement modéré (tilleuls, cerisiers fleur, houx…), au feuillage changeant suivant les saisons, aux belles floraisons. Des arbustes à feuillages persistants (lauriers, millepertuis, lavandes, berberis, cotoneaster, eleagnus…) voisinent avec des plantes grimpantes (rosiers, clématites, chévrefeuille...), des tapis de fleurs, ponctués par de nombreuses aires de repos. 

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